19 mars 2013

Keliki : Séjour à la Painting School chez l'habitant !

  Nous sommes entourés de végétations, perdu au beau milieu de Bali, à 20 minutes d’Ubud, première ville aux alentours. Un peu timides, nous rentrons dans le balé indiqué (Un regroupement d’habitations des membres d’une même famille avec en son centre un lieu pour partager, échanger…). 




  Nous y découvrons une succession de maisons plus ou moins en bon état, une ribambelle de chiens, des poules, des coqs, un écureuil et entendons même quelques cochons et canards au loin. Nous nous enfonçons dedans jusqu’à trouver les deux personnes qui nous logerons. Il s’agit non pas de Nyoman et sa femme mais d’Irak et de sa femme Kadek ainsi que leur garçon de 10 ans, Adi. Leur bonne humeur et leur large sourire nous détendent immédiatement. Après des présentations enjouées ils nous invitent à les suivre jusqu’à notre chambre se situant au fond du balé. 




  Pour tout vous dire à la vue des quelques maisons présentent nous avons eu une petite frayeur de nous retrouver dans une chambre délabrée n’ayant pour sol que de la terre humide et un matelas troué sal et puant, en guise de couchage pour les 5 jours réservés. C’est une toute autre surprise qui nous attend puisque la chambre a été parfaitement rénovée, entièrement carrelée, en son centre un grand lit double joliment décoré d’une moustiquaire et d’un couvre lit. Une seconde pièce pour une belle salle de bain moderne : pas de doute ils ont mis le paquet pour recevoir les touristes (Français en très grande majorité).




  Nous posons nos sacs et ressortons sur la terrasse, nous asseyons autour de la table et ferons plus ample connaissance avec nos hôtes. Leur français n’est pas encore parfait mais les quelques mots qu’ils nous disent nous remplissent de joie ! L’anglais n’est pas pratiqué ici, sauf par « Dolit » qui tient le balé juste à côté. Nous allons pouvoir communiquer et leur poser quelques questions !

  Tout de suite et durant tout notre séjour il nous sera demandé : « Peut-être vous, boire thé ou café ? ». C’est la grande question ici que l’on vous pose régulièrement et c’est gratuit bien évidemment ! Nous acceptons et pendant que l’on savoure notre thé nous observons la vue mais aussi la vie quotidienne de cette famille qui compte 22 membres. 




  Notre chambre fait face à la nature, nous avons de la chance d’être ici nous le savons. Une femme d’un âge avancé se promène dans le balé seins nus à notre grand étonnement. On nous expliquera plus tard que c’est courant chez les anciens qui n’avaient pas, à l’époque, les moyens de s’habiller ; ce mode de vie forcé est donc resté présent. (Ne vous imaginez pas non plus voir une ribambelle de femmes, tétons à l’air dans les rues… Elles se couvrent à l’extérieur des balés. Mais rassurez-vous, si vous avez de la chance vous pourrez tomber sur des locaux, hommes et femmes, se lavant dans une rivière et dans le plus simple appareil).

  Notre séjour risque fort de se prolonger, nous en avons bien besoin. Sans vouloir trop nous plaindre, bien que nous ayons l’occasion de découvrir plusieurs pays, le fait de ne jamais se poser et devoir défaire et refaire constamment nos sacs peut être usant. Cette fois nous aurons la possibilité de souffler et prendre le temps d’apprécier l’environnement en compagnie des locaux.

  Les maisons construites sur le balé l’ont été suivant des règles bien précises. En son centre se trouve le temple familial. Les balinais mettent toute leur énergie et une bonne partie de leurs économies dans la construction de celui-ci.

  Les castes, comme en Inde, existent toujours ; nous apprendrons à ce titre que cette grande famille fait partie de la caste des guerriers, la seconde après les prêtres (La plus importante).  Néanmoins la leur n’est pas liée à la richesse et en discutant avec la famille nous apprendrons que bien souvent les gens de la dernière caste sont plus aisés qu’eux. Cela s’explique par le fait qu’ils aient le droit d’ouvrir des commerces. 




  Après ce bon thé, Nyoman qui était initialement notre hôte vient nous saluer. Notre arrivée devait se faire 2 jours plus tard et il y a déjà une française chez lui. Cela nous convient aussi puisque nos hôtes sont charmants. Irak nous propose d’aller faire un tour dans les rizières environnantes. Nous ferons une balade d’une heure et pourrons voir les paysans travailler la culture du riz mais aussi comprendre le système complexe d’irrigation mit en place. Retour au balé, nous organiserons nos activités pour le lendemain et mangerons un plat indonésien avant d’aller nous coucher.

  C’est une belle découverte que nous avons fait à Keliki. Cet endroit est encore typique, Irak et Kadek n’accueillent les touristes que depuis 4 mois. Nyoman depuis 1 an seulement. Nous tombons en pleine saison des pluies, Bali n’est pas encore submergée de touristes et Keliki encore moins !

18 mars 2013

Ubud

  Nous resterons quelques jours à Ubud, une ville située au milieu de l’île et qui, nous l’apprendrons à nos dépens, est très touristique. Qui dit touristique dit rues bondées et prix qui flambent !

  Pour cette première journée nous suivons les recommandations de notre Guide du Routard qui nous conseille d’aller au marché. Ça tombe bien il est juste à côté de notre hôtel ! Il n’est pas bien grand, la déception ne viendra pas de là mais des prix qui y sont pratiqués. Même si il faut toujours diviser au minimum par 3 pour espérer avoir le prix « réel » à Bali, cela nous paraît toujours trop cher comparé aux prix de l’île ! Nous nous rabattrons sur les nombreux commerces de la ville où les prix ont beaux être affichés il y a toujours moyen de négocier.




  Après cette escapade nous voulons goûter un « Babi Guling », du cochon de lait rôti à la broche, farci de piments émincés, d’ail, de gingembre et d’épices, le tout accompagné de riz et de légumes. Le « Oka Ibu » est un restaurant réputé à Bali. Tellement réputé qu’il n’a plus rien d’intime, le personnel est nombreux, les touristiques et les locaux également. Mais... nous voulions goûter un des plats balinais dont raffolent les locaux. Julien s’y colle et a adoré ça, je prendrais un autre plat sans viande soit disant « No spicy, no spicy, no problem !!» qui m’enlèvera toute sensation aux papilles pendant un bon moment.




  Nous passerons l’après midi à nous balader dans la ville, faire un tour des nombreuses boutiques et découvrir l’architecture balinaise, notamment les temples très particuliers avec leur nombreuses sculptures aux multiples détailles.




  Aller à Bali sans aller voir un spectacle de danse traditionnelle c’est comme découvrir Paris sans aller au Moulin Rouge, aller aux USA sans manger de fastfood ou visiter Venise en célibataire. Ça peut se faire mais c’est quand même dommage ! Nous achetons des billets d’entrée auprès d’un des vendeurs de rues (Près du Palais) pour le soir même. Nous irons voir un spectacle de danse « Kecak ». Wikipédia étant notre ami, je ne résiste pas et vous colle la définition :

  «Le Kecak (prononcé "Ketchak") est un chœur de percussions vocales balinais accompagnant originellement des transes lors de rituels. Un chœur d'une centaine d'hommes raconte l'épisode où les singes aident le prince Rāma à battre le démon Ravana pour récupérer sa femme Sītā kidnappée. Pour cela ils chantent de manière ininterrompue le distinctif "chak-a-chak-a-chak" et font des mouvements synchronisés autour des différents protagonistes de l'histoire qui interviennent au centre, entourés par le chœur. L'apogée de l'accompagnement qui va crescendo coïncide avec la victoire lors du combat. Ce spectacle est atypique car dépourvu d'accompagnement instrumental, en l'occurrence le traditionnel gamelan à Bali. La pulsation est assurée par un des chanteurs du chœur. »




  Assez déroutant à vrai dire. Après 1h de « chak-a-chak-a-chak » ininterrompu votre cerveau semble ramolli, vous n’avez plus qu’un souhait en tête c’est que cette 30aine d’hommes assis en cercle et agitant leur corps et leur bras dans une chorégraphie qui se répète sans cesse, se taise à tout jamais. Je vous rassure le Kecak ne se résume pas qu’à cela fort heureusement !




  Les scènes tragiques sont parfois drôles, les costumes sont impressionnants, le feu des lanternes nous plonge dans une ambiance particulière et les danseuses réussissent l’exploit de nous émerveiller tant par la précision de leur gestes que par leur beauté. La scène finale est jouée par un danseur en transe qui brave le feu et les braises durant de longues minutes.




  C’était une soirée sympathique mais nous savons qu’il existe d’autres danses traditionnelles que nous ne manquerons pas d’essayer d’aller voir.

  Le lendemain nous retrouvons nos deux copines argentines pour un petit trek dans les rizières avoisinantes. Cette balade nous fera beaucoup de bien, loin du tumulte de la ville nous prendrons le temps d’apprécier les paysages et déguster un plat local dans un charmant restaurant, composé de quelques bungalow au milieu des rizières.




  Fatiguée je préfère rentrer à l’hôtel tandis que Julien et les filles visiteront la « Monkey Forest » aux abords de la ville d’Ubud. Comme le nom l’indique, il s’agit d’une petite forêt dans laquelle se trouve un temple. De nombreux singes ont décidé d’occuper les lieux.

  L’ambiance est très agréable, la végétation dense laisse place à une architecture amusante. De nombreuses statues (De singes principalement) ornent les cotés du chemin. Un mousse verte due à l’humidité les recouvre, apportant une atmosphère reposante.




  Nous nous amuseront un bon moment à contempler les singes, habitués aux touristes, qui font leur vie sans trop se préoccuper de nous.




  Une fois la visite terminée, un délicieux smoothie à la banane dans un agréable bar de la ville et retour à l’hôtel. Les jours suivants ont été l’occasion d’approfondir la découverte de la ville en visitant quelques temples publiques (A Bali, chaque propriété à son propre temple familial), en se promenant dans les ruelles calmes et donc agréables mais aussi en goûtant les spécialités culinaires. A ce titre si vous passez à Ubud nous vous conseillons le « Biah-Biah » (Dans une rue près du marché), un petit restaurant au rapport qualité/prix très intéressant.




  Depuis notre arrivée à Bali nous trépignions d’impatience à l’idée d’aller à la « Painting School » (Qui fait aussi maison d’hôtes) de « Kéliki » ; un village de peintres balinais à 20 minutes d’Ubud. Nous y sommes attendus par Nyoman, sa femme et son fils ; une famille balinaise qui nous fera découvrir leur façon de vivre. C’est à présent le jour J, ne tenant plus nous avons avancé notre date d’arrivée de quelques jours. Il était prévu qu’un chauffeur vienne nous chercher devant le marché mais celui-ci ne viendra jamais ; une erreur de communication. Après 4h d’attente (Dans une restaurant je vous rassure…) nous décidons de prendre un taxi pour nous y amener. C’est la première fois qu’il s’aventure à Kéliki, l’absence d’indication compliquera les choses mais si les habitants ne réagissent pas au nom de Nyoman en revanche celui de « Dolit » (Le voisin de Nyoman et peintre de la painting school) trouve immédiatement écho.

  L’excitation est à son comble, nous sommes enfin arrivés et allons pouvoir faire connaissance avec nos hôtes !!

9 mars 2013

Sud de Bali : De Kuta à Ubud !!

  On nous débarque après un long trajet en bus dans une station loin de la capitale. Nous prenons immédiatement un taxi pour nous emmener à Kuta, car nous a-t-on dit, c’est là que l’ambiance est au beau fixe à Bali ! Touristique mais il y a de quoi s’amuser et le nouvel an arrivant c’est ce que nous voulions !

  Après avoir subi les embouteillages réguliers dans la rue principale nous arrivons dans un hôtel un peu excentré de l’agitation et très sympathique. La nuit difficile dans le car nous amène à récupérer notre sommeil avant d’aller explorer les environs.

  Nous rencontrerons deux argentines dans l’hôtel avec qui nous déciderons de partager une voiture le lendemain comme cela se fait souvent pour visiter un maximum de lieux avec un coût réduit. C’est l’occasion aussi d’échanger avec des étrangers et d’en apprendre un peu plus sur leur pays mais aussi leur mode de vie.

  En attendant notre tour du lendemain avec elles, il est l’heure d’aller au centre ville pour fêter le nouvel an ! Les rues sont bondées de touristes le plus souvent dévêtus, principalement des australiens, bières et cocktails à la main, chauffés à bloc ! Nous voulions de l’animation, il n’en manque pas ! Nous choisirons de faire le tour des bars/discothèques et comprendrons que Kuta était bien LA ville où il fallait être pour fêter le passage de la nouvelle année.




  Peu frais au réveil, nous retrouvons Virginie et Mariella pour notre fameux tour à la journée. Au programme : des tortues géantes, « Jimbaran beach », une plage de pêcheurs réputée pour être propre et jolie, deux autres plages « Balangan » et « Padang Padang », parait-il la plus jolie de Bali. Pour finir la visite du temple « Uluwatu » qui compte un bon nombre de singes en liberté.

  Notre 1ere étape nous décevra. Nous pensions débarquer sur une plage pris d’assaut par les tortues géantes comme semblait l’indiquer le tract mais c’est en réalité une petite « ferme » sur une plage où les tortues sont entassées dans des bacs de pierres. Elles ne sont pas en liberté, leur vie se résume à se faire soulever toutes les 5 minutes par les touristes (Dont nous ferons partis…) et attendre en captivité qu’on veuille bien les relâcher. 






  Différentes tailles, différentes espèces, nous sommes quand même surpris d’en voir d’aussi grosses mais sommes très déçus qu’on ait omis de nous dire qu’il s’agissait d’une ferme. Nous pourrons également voir d’autres animaux comme des chouettes, des singes et même une chauve-souris.




  La pluie s’en mêle, nous attendrons que l’averse passe et reprendrons le bateau et la voiture pour l’étape suivante. Notre chauffeur nous explique que « Jimbaran Beach » est une longue plage parmi les plus propre de Bali. Rien d’exceptionnel là encore, des détritus trainent par ci par là, nous repartirons pour une autre plage (de surfeurs habituellement) et marcherons jusqu’au bout de celle-ci, puis nous arrêterons dans un des restaurants face à la mer pour prendre un déjeuner balinais.




  Le ventre plein nous irons voir « la plus belle plage de Bali » qui se découvre après avoir emprunté un escalier dans une faille si étroite qu’une seule personne peut y passer. Beaucoup de monde sur ce bout de sable riquiqui et une propreté laissant à désirer. Nous sommes très déçus et avons beau faire le tour rien n’est réellement exceptionnel ici ! 




  Allez hop c’est reparti, nous allons voir le temple et ses singes parait il un peu voleurs. Lieux de culte oblige, nous enfilons un « Sarong », une sorte de paréo pour couvrir les jambes qui généralement s’accompagne d’une ceinture colorée. Pendant qu’une femme m’aide à mettre le mien, Julien prend la pose devant l’entrée du temple devant les objectifs des touristes locaux toujours très enthousiastes quand il s’agit de prendre en photo les étrangers.

  Le site est sympathique à voir, assez étendu il est agréable de s’y balader. Celui-ci est perché en haut d’une grande falaise, le spectacle est impressionnant ! Malheureusement le temple ne se visite pas, c’est le site en lui-même qu’il est intéressant de voir.




  Les bandes de singes se baladent, quémandent régulièrement les touristes pour avoir des friandises. Même si ils sont mignons nous nous en méfions, leurs réactions sont vives et ce sont de sacrés coquins ! Alors que nous nous apprêtons à repartir nous croisons un grand singe seul posté sur un muret. Les voir vivre nous étonne toujours, nous nous arrêtons donc pour l’observer manger sa banane.




  Alors même que nous le pensions calme en un rien de temps celui-ci descend du muret et commence à m'agripper ! Affolée et surtout très apeurée je pousse des cris de plus en plus forts et tente de m’échapper mais le vilain l’entend d’une autre oreille et semble ne pas vouloir me lâcher. Un groupe de touristes regarde cette scène qui devient cauchemardesque pour moi, je n’ose pas le repousser de mes mains de peur que ses coups légers sur mes jambes ne deviennent de grands coups agressifs. C’est qu’en plus d’être agiles ces bêtes là ont des canines que vous n’aimeriez pas devoir affronter ! Une dame vient à ma rescousse et m’explique entre deux de mes cris qu’il est attiré par mon porte clef qui pend de ma sacoche ! Message reçu 5 sur 5, je donne immédiatement l’objet du conflit à Julien qui le rentre dans son sac à dos et se place entre la bête et moi. Frustré le singe ripostera immédiatement en montrant des crocs accompagné d’un cris.




  Je n’avais pas remarqué mais une femme a vu la scène, me montrant du doigt elle est pliée de rire en passant devant moi ; elle se moque gentiment mais tout de même j’en suis quelque peu contrariée ! Alors que je me remet doucement de mon aventure en rejoignant la sortie, une bande de singes déboulent en trombe sur la route et s’attaquent aux pieds d’une femme, qui crie, la faisant ainsi tombée. Ils s’obstinent à vouloir lui prendre ses tongs. Heureusement plus de peur que de mal, le groupe qui l’accompagne récupère ses tongs et l’aide à se relever. Elle semble choquée et c’est sans un certain amusement qu’en la doublant nous reconnaissons celle qui, 5 minutes auparavant, s’esclaffait devant mon malheur !

  Le lendemain nous quittons notre hôtel de Kuta et décidons avec les argentines d’aller à Ubud, une ville située au milieu de Bali. Avant d’arriver là bas nous ferons plusieurs visites sur la route en commençant par « Tanah Lot », un des temples les plus connus de l’île. Pour cause, l’endroit est très joli, le temple se situe au milieu de l’eau nous n’y aurons pas accès mais le paysage est à voir néanmoins.




  Après cette visite direction un « warung », un bui-bui qui sert des brochettes grillées (appelé Satay) sur le trottoir accompagné d’une portion de riz. Ça ne coûte presque rien et c’est bon !

  Le chauffeur décide de s’arrêter dans une des nombreuses plantations bio que compte Bali ; un passage inévitable pour un touriste puisque tous les chauffeurs ont une commission en vous y amenant. Néanmoins ce n’est pas désagréable car nous y avons découvert quelques cultures, la visite est gratuite, une dégustation de thés et de cafés nous est offerte à la fin avec l’espoir que nous achèterons quelque chose dans leur boutique. Et ça fonctionne puisque nous tombons sous le charme du thé sucré au citron et repartirons avec un paquet.




  La dernière destination est « Tegallalang », un village entouré de rizières en terrasses. Il pleut, le sol est boueux mais nous ferons quand même une petite balade dans ce merveilleux paysage.




  Nous croiserons même deux personnes âgées et visiblement très habituées à être prise en photos puisqu’elles posent sans difficulté devant l’objectif. Bien évidemment ne pensez pas pouvoir repartir sans leur avoir donné un petit quelque chose. Tout se paye…




  Fatigués mais heureux de notre journée nous trouverons un hôtel pas très cher dans le centre d’Ubud, petite piscine et architecture balinaise. Nous sommes ravis ! A partir de demain nous aurons le temps pour visiter la ville puisque nous y resterons plusieurs jours, avant d’aller rejoindre notre famille d'accueil dans un village de peintres.