18 mars 2013

Ubud

  Nous resterons quelques jours à Ubud, une ville située au milieu de l’île et qui, nous l’apprendrons à nos dépens, est très touristique. Qui dit touristique dit rues bondées et prix qui flambent !

  Pour cette première journée nous suivons les recommandations de notre Guide du Routard qui nous conseille d’aller au marché. Ça tombe bien il est juste à côté de notre hôtel ! Il n’est pas bien grand, la déception ne viendra pas de là mais des prix qui y sont pratiqués. Même si il faut toujours diviser au minimum par 3 pour espérer avoir le prix « réel » à Bali, cela nous paraît toujours trop cher comparé aux prix de l’île ! Nous nous rabattrons sur les nombreux commerces de la ville où les prix ont beaux être affichés il y a toujours moyen de négocier.




  Après cette escapade nous voulons goûter un « Babi Guling », du cochon de lait rôti à la broche, farci de piments émincés, d’ail, de gingembre et d’épices, le tout accompagné de riz et de légumes. Le « Oka Ibu » est un restaurant réputé à Bali. Tellement réputé qu’il n’a plus rien d’intime, le personnel est nombreux, les touristiques et les locaux également. Mais... nous voulions goûter un des plats balinais dont raffolent les locaux. Julien s’y colle et a adoré ça, je prendrais un autre plat sans viande soit disant « No spicy, no spicy, no problem !!» qui m’enlèvera toute sensation aux papilles pendant un bon moment.




  Nous passerons l’après midi à nous balader dans la ville, faire un tour des nombreuses boutiques et découvrir l’architecture balinaise, notamment les temples très particuliers avec leur nombreuses sculptures aux multiples détailles.




  Aller à Bali sans aller voir un spectacle de danse traditionnelle c’est comme découvrir Paris sans aller au Moulin Rouge, aller aux USA sans manger de fastfood ou visiter Venise en célibataire. Ça peut se faire mais c’est quand même dommage ! Nous achetons des billets d’entrée auprès d’un des vendeurs de rues (Près du Palais) pour le soir même. Nous irons voir un spectacle de danse « Kecak ». Wikipédia étant notre ami, je ne résiste pas et vous colle la définition :

  «Le Kecak (prononcé "Ketchak") est un chœur de percussions vocales balinais accompagnant originellement des transes lors de rituels. Un chœur d'une centaine d'hommes raconte l'épisode où les singes aident le prince Rāma à battre le démon Ravana pour récupérer sa femme Sītā kidnappée. Pour cela ils chantent de manière ininterrompue le distinctif "chak-a-chak-a-chak" et font des mouvements synchronisés autour des différents protagonistes de l'histoire qui interviennent au centre, entourés par le chœur. L'apogée de l'accompagnement qui va crescendo coïncide avec la victoire lors du combat. Ce spectacle est atypique car dépourvu d'accompagnement instrumental, en l'occurrence le traditionnel gamelan à Bali. La pulsation est assurée par un des chanteurs du chœur. »




  Assez déroutant à vrai dire. Après 1h de « chak-a-chak-a-chak » ininterrompu votre cerveau semble ramolli, vous n’avez plus qu’un souhait en tête c’est que cette 30aine d’hommes assis en cercle et agitant leur corps et leur bras dans une chorégraphie qui se répète sans cesse, se taise à tout jamais. Je vous rassure le Kecak ne se résume pas qu’à cela fort heureusement !




  Les scènes tragiques sont parfois drôles, les costumes sont impressionnants, le feu des lanternes nous plonge dans une ambiance particulière et les danseuses réussissent l’exploit de nous émerveiller tant par la précision de leur gestes que par leur beauté. La scène finale est jouée par un danseur en transe qui brave le feu et les braises durant de longues minutes.




  C’était une soirée sympathique mais nous savons qu’il existe d’autres danses traditionnelles que nous ne manquerons pas d’essayer d’aller voir.

  Le lendemain nous retrouvons nos deux copines argentines pour un petit trek dans les rizières avoisinantes. Cette balade nous fera beaucoup de bien, loin du tumulte de la ville nous prendrons le temps d’apprécier les paysages et déguster un plat local dans un charmant restaurant, composé de quelques bungalow au milieu des rizières.




  Fatiguée je préfère rentrer à l’hôtel tandis que Julien et les filles visiteront la « Monkey Forest » aux abords de la ville d’Ubud. Comme le nom l’indique, il s’agit d’une petite forêt dans laquelle se trouve un temple. De nombreux singes ont décidé d’occuper les lieux.

  L’ambiance est très agréable, la végétation dense laisse place à une architecture amusante. De nombreuses statues (De singes principalement) ornent les cotés du chemin. Un mousse verte due à l’humidité les recouvre, apportant une atmosphère reposante.




  Nous nous amuseront un bon moment à contempler les singes, habitués aux touristes, qui font leur vie sans trop se préoccuper de nous.




  Une fois la visite terminée, un délicieux smoothie à la banane dans un agréable bar de la ville et retour à l’hôtel. Les jours suivants ont été l’occasion d’approfondir la découverte de la ville en visitant quelques temples publiques (A Bali, chaque propriété à son propre temple familial), en se promenant dans les ruelles calmes et donc agréables mais aussi en goûtant les spécialités culinaires. A ce titre si vous passez à Ubud nous vous conseillons le « Biah-Biah » (Dans une rue près du marché), un petit restaurant au rapport qualité/prix très intéressant.




  Depuis notre arrivée à Bali nous trépignions d’impatience à l’idée d’aller à la « Painting School » (Qui fait aussi maison d’hôtes) de « Kéliki » ; un village de peintres balinais à 20 minutes d’Ubud. Nous y sommes attendus par Nyoman, sa femme et son fils ; une famille balinaise qui nous fera découvrir leur façon de vivre. C’est à présent le jour J, ne tenant plus nous avons avancé notre date d’arrivée de quelques jours. Il était prévu qu’un chauffeur vienne nous chercher devant le marché mais celui-ci ne viendra jamais ; une erreur de communication. Après 4h d’attente (Dans une restaurant je vous rassure…) nous décidons de prendre un taxi pour nous y amener. C’est la première fois qu’il s’aventure à Kéliki, l’absence d’indication compliquera les choses mais si les habitants ne réagissent pas au nom de Nyoman en revanche celui de « Dolit » (Le voisin de Nyoman et peintre de la painting school) trouve immédiatement écho.

  L’excitation est à son comble, nous sommes enfin arrivés et allons pouvoir faire connaissance avec nos hôtes !!

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