Il est
16h quand nous arrivons dans la ville. Nous remarquons que les rues sont déjà
un peu plus propres. De grandes artères dégagées mettent en évidence de jolies
maisons bourgeoises. Bikaner au premier abord nous fait penser à une ville
aisée en comparaison avec les villes précédentes.
Après
quelques hésitations, nous trouvons la personne que nous cherchions :
Natasha, une française installée depuis 10 ans en Inde et qui tient un
orphelinat où nous resterons dormir. Pas le temps de vraiment discuter, elle
nous annonce devoir récupérer les enfants à l’école pour les emmener au parc et
nous propose de la rejoindre directement là-bas.
Une heure
plus tard, nous faisons connaissance avec ces 14 enfants dont elle a la charge.
Nous partagerons avec eux des moments précieux autour de jeux et d’un repas.
Malheureusement les heures sont vite passées et il est temps pour Natasha de
les accompagner dans leurs familles d’accueil respectives. Nous la retrouvons à
l’orphelinat, où il est convenu d’y passer une première nuit.
Karen est
malade à cause de la climatisation dans la voiture. La prise du traitement
contre le paludisme n’arrangera rien puisqu’automatiquement il est rejeté dans
le quart d’heure qui suit. Elle n’a pas d’autre choix que de l’arrêter, mais
nous sommes rassurés par Natasha qui nous explique que la région est sans
risques.
Natasha
nous explique son impressionnant parcours, jalonné d’un grand nombre d’actions
et de déménagements partout dans le monde. Encore très active à 65 ans, cette
femme ne cesse de vouloir améliorer les conditions de vie des indiens mais
aussi des animaux puisque son orphelinat abrite également un centre de soins
pour oiseaux.
Par le
biais de Natasha, nous décidons de faire un safari dans le désert et à dos de
dromadaire (On vous déconseille de passer par elle : beaucoup trop cher
pour ce que c’était en réalité.
Ce coin de
désert est nettement moins touristique qu’à Jaisalmer. Nous partons donc le
lendemain matin pour deux jours et une nuit d’aventure…
Un chauffeur est ainsi venu nous récupérer à
8h du matin pour nous amener au point de départ du « safari ». Nous
rencontrons ainsi nos 4 chameliers (Des « Bishnoïs », une communauté
suivant 29 règles qui déterminent leur mode de vie dont celle de ne jamais tuer
un animal) qui nous attendaient dans leur village, aux portes du désert du
Thar. C’est parti, nous grimpons sur ces bestioles plutôt originales. Il faut
savoir qu’une de leur particularité est d’avoir 2 articulations à chaque patte,
ce qui entraine un mouvement de balancier lorsqu’ils se lèvent : assez
impressionnant !!
Nous partons donc pour 1h30 de ballade sous un soleil de plomb… A notre grand étonnement le désert est parsemé de végétations. Nous apprendrons par la suite que c’est dû à de nombreux orages deux semaines avant notre arrivée en Inde. Nous nous installons vers midi sous un arbre à l’ombre, pour une pause d’environ 3h30 puisque c’est à ces heures-ci que le soleil tape sérieusement (Près de 50°C). Nous en profitons pour manger un repas végétarien préparé par nos chameliers puis repartons ensuite pour 3h de périple.
Il faut savoir que le dos du dromadaire (1 bosse) est très inconfortable. Nos postérieurs s’en rappelleront pendant longtemps… Nous avons la chance de croiser divers animaux comme des gazelles, des nilgauts (Autrement appelé « vache bleue », une imposante antilope au pelage gris-noir), des aigles et un gros lézard… Mais rien d’extraordinaire tel que des tigres, léopards ou cobras.
En fin d’après-midi,
nous nous arrêtons pour un campement proche des dunes, sur lesquelles nous
installerons notre tente. Après un repas presque identique à celui du midi,
nous avons la chance d’assister à un coucher de soleil exceptionnel.
La nuit
dans le désert, à l’inverse de la journée, est très fraîche. Nous étions
contents d’avoir prévu la polaire…
La
deuxième journée était semblable à la première, à l’exception que les positions
inconfortables sur les dromadaires étaient de plus en plus difficile à
supporter. Nous étions finalement heureux que cette journée se termine.
Nous
rentrons donc à l’orphelinat où nous décidons de passer une deuxième nuit car
il est trop tard pour prendre la route. Le lendemain matin nous décidons de
visiter le fort de Junagarh, dans le centre de Bikaner. Mais avant cela nous faisons
un petit passage dans une boutique de textiles indiens que Natasha nous a
recommandé. Nous y achetons de beaux souvenirs (Parure de lit, châles…) que
nous enverrons en France via un transporteur. On croise les doigts pour que ça
arrive bien...
Il nous reste tout juste le temps de visiter le fort, très joli avec ses beaux patios et ses belles décorations, avant de rejoindre notre chauffeur à qui nous avions fixé rendez-vous à midi pour un départ vers notre prochaine étape : Jaisalmer.
Vous êtes magnifiques entourés de tous ces petits ! Cela prendrait des airs de colo si on ne savait pas qu'ils sont orphelins.
RépondreSupprimerJe dis bravo ! pour ce magnifique portrait de dromadaire. Peut-être ma prochaine photo de profil ? Lol.
Plus sérieusement, le désert avec de la végétation c'est très troublant. Je vous félicite pour votre courage car les postérieurs européens ne sont pas préparés pour les trajets à dos de dromadaire. Inoubliable j'imagine.
C'est une belle aventure. Vivement la suite !
salut vous 2
RépondreSupprimerj'esper tu va mieu souerette apres la voiture la , le desert avait l'air joli en effet.
gro bisous
Toujours un plaisir de te lire ma Régine !
RépondreSupprimerLes enfants rencontrés là bas sont certainement mieux traités qu'un bon nombre de petits indiens grâce à la vigilance de Natasha qui exige des familles d'accueil (payées en contre parti) qu'elles changent entre autre leurs habits tous les jours.
Si tu veux mettre la photo du dromadaire sur ton profil n'hésite pas, ça nous fera plaisir et surtout bien rire !
Je t'enverrai un mail bientôt, plein de bisous à vous deux ! K.
Pierre,
Le désert était joli mais nous nous attendions à voir des dunes à perte de vue. Enfin c'était amusant quand même. Le soleil à guérit mon rhume comme je me l'imaginais. J'ai donc la pêche ! Des bisous K.