25 décembre 2012

Bilan du Japon !

Durée du séjour : 20 jours.
Le parcours : Tokyo - Kyoto - Osaka

C’est non sans émotions que nous dirons au revoir au pays du Kawaiii…. Que de souvenirs incroyables il nous laissera !! 




  Il n’y a pas un jour où les nippons ne nous ont pas tendrement séduits. Ce séjour nous a transporté dans un univers parallèle qui nous a émerveillé. Les contrastes fascinants qu’offrent ce fabuleux pays ne pouvaient que nous surprendre. C’était une expérience unique, à l’image de ses habitants, le pays du soleil levant a cette saveur extraordinaire qu’il faut goûter au moins une fois dans sa vie.

  Nous n’avons cessé de nous extasier devant sa complexité terriblement attirante. A la question que nous nous posions avant notre arrivée, à savoir si les nippons étaient aussi fous qu’on nous les présentait, nous avons trouvé notre réponse. Ils sont bien évidemment loin d’être fous, ils réussissent « juste » à allier sagesse et excentricité dans une harmonie dont eux seuls ont la recette. 

  Vous vous en doutez, comme les pays visités auparavant, nous ne pouvons que vous conseillez ce voyage interplanétaire… Nous faisons le pari que le coup de cœur opérera !

Ce que nous avons aimé :

-  Mise à part les 2 points ci-après nous avons TOUT aimé !

Ce que nous avons moins apprécié :

- La complexité du métro
- La barrière de la langue
 

Parlons budget

3782 pour 2 personnes et pour 3 semaines.
3 repas par jours. Visites et achats souvenirs compris (environ 900€ d'achats souvenirs oupsss...), ainsi que le trajet Tokyo - Kyoto en bus (95€ pour 2).
Nous avons pris des hôtels dans les plus bas prix vu le coup élevé du logement au Japon: environ 60€/la nuit - Standing impeccable pour 98% d’entre eux avec tout le nécessaire toilettes voir plus…
Par deux fois nous avons dû prendre des hôtels à plus de 100/nuit, faute de place ailleurs mais principalement le week-end.

"Dômo...Hontôni Arigato" à vous, japonais, pour votre accueil !!

Osaka : fin de séjour !

  Nous prenons un métro de Kyoto qui rejoint directement la ville d’Osaka en à peu près 1h de temps.
Les températures à Osaka sont encore plus fraîches qu’a Kyoto et n’étant pas suffisant équipés pour le froid nous décidons d’aller au centre-ville dans la chaîne de magasins qu’on ne cesse de retrouver depuis la Chine : Uniqlo. Une veste et un pull plus tard nous pouvons continuer notre visite plus sereinement.

  A vrai dire Osaka ne nous a pas réellement séduit. Après la folie de Tokyo et le charme de Kyoto cette ville fait pâle figure parmi les grandes villes du Japon. 

  Son architecture est banale et ressemble à nos quartiers d’affaires avec ses hauts buildings mise à part son centre-ville où une longue rue piétonne d’où part d’autres rues commerçantes, propose tous les magasins qu’il faut pour faire des achats. 




  Nous avons cependant visité le « château d’Osaka », très joli à l’extérieur et aménagé en musée sans trop d’intérêt à l’intérieur. A son sommet, nous apprécierons toutefois la vue qui s’étend sur la ville.




  Le lendemain nous irons faire un tour au « Namba Park » un centre commercial à l’architecture innovante et situé sur l’île de Honshu. Cette structure dispose de nombreux espaces verts en toit-terrasse, empilés sur huit niveaux. Ce petit oasis vert a vu le jour en 2003 afin de recréer des conditions de vie "plus agréables" dans une ville où la nature se fait rare.




  Les jours suivant, après avoir fait le cœur de la ville plusieurs fois et les quartiers aux alentours, nous finissions déjà par tourner en rond. 

  Osaka ne dérogeant pas à la règle, le week-end tous les hôtels sont complets au Japon. C’est ainsi que nous aurons l’occasion d’essayer un « love hôtel », les seuls ayant encore de la place pour la nuit. Après un après-midi à chercher nous tomberons sur le « Water-hôtel », à plus de 100 euros la nuit nous avons eu le droit à la totale : jacuzzi à néons fluo, karaoké privé (Avec micro bien sûr), console de jeux vidéo, une ribambelle de produits cosmétiques, de produits alimentaires, d’autres articles en tout genre etc… Bref, les japonais ne font rien à moitié et l’argent dépensé le vaut bien. 


 

  Quelques verres de saké japonais après, nous sommes prêts pour une représentation de la France au concours des chanteurs étrangers les plus nuls du Japon. Après une demi-heure à essayer de comprendre le fonctionnement du karaoké (Manuel en japonais - Plus de 2000 chansons dont quelques une en français) nous nous lançons sur un titre ancien « T’en va pas » d’Elisa (Oui bon hein, nous n’avons pas dit que les chansons étaient toutes sympas !).

  Julien qui refusait de mettre les pieds dans un karaoké auparavant est à présent accroché à son micro et tente de chanter en rythme (vous n’aurez malheureusement pas la preuve de sa reconversion puisque j’ai malencontreusement effacé la vidéo par la suite...). De mon côté je suis obligée de crier dans le micro pour entendre le son de ma voix ressortir des enceintes. Nous chantons faux,  c’est un massacre mais sommes chauffés à bloc par ce début prometteur et tentons d’enchainer sur un  nouveau titre mais là… c’est le drame !! Le karaoké refuse de continuer bien que nous le supplions de le faire. Seule explication : le personnel nous a coupé l’accès ! Nous avons donc été disqualifiés dès la première chanson. Adieu carrière internationale…

  Dernière journée à Osaka, nous ferons un tour près d’ « Umeda », quartier administratif et commercial. C’est ici que nous verrons le « Gate Tower Building ». Cet immeuble de bureaux de 16 étages construit dans une zone résidentielle a la particularité d’être traversé par une autoroute urbaine.




  Nous ferons ensuite un tour à l’ « Umeda Sky Building », constitué de 2 tours de 40 étages, connectées au centre par un pont atrium et accessible au public. A son pied, un mini marché de noël comme on les connait si bien, avec des produits typiquement alsaciens !! 




  Nous finirons par monter en haut de la tour afin, une fois de plus, d’admirer la vue sur la ville. Retour à l’hôtel, demain on change de pays !! Nous avons hâte de quitter cette ville pour Manille aux Philippines, notre prochaine étape. 

  A l'aéroport l’hôtesse refuse de nous imprimer nos billets et pour cause : nous avons omis d’acheter un billet au départ des Philippines faisant preuve de sortie du territoire sous 21 jours. C’est l’affolement général mais par chance une salle avec ordinateurs et surtout une connexion internet n’est pas loin de là. Nous prenons nos sacs et courons jusqu’à celle-ci, il nous reste moins d’une heure pour réserver nos billets de Manille au Vietnam et nous enregistrer. Nous choisissons Cebu Pacific (Les moins chers) et son merveilleux site internet qui ne fonctionne qu’une fois sur cinq. Entre les problèmes de connexion lente, le site qui débloque et le fait que l’écriture du clavier passe en japonais toute seule, nous aurons bien du mal à décrocher notre place pour les plages paradisiaques dans le temps imparti ! Billets imprimés de justesse, c’était moins une mais nous pourrons monter à bord de l’avion...

24 décembre 2012

Kyoto : Les jours suivants !!

  Pour cette nouvelle journée, nous décidons de partir à la découverte de Fushimi Inari. Nous prendrons un métro pour nous y rendre et déjeunerons dans un petit restaurant non loin de l’entrée. Ce sanctuaire shinto est dédié aux divinités de l'agriculture et est surtout connu pour ses milliers de portails traditionnels japonais vermillon (Torii) formant un chemin sur la colline sur laquelle le temple est construit. Ces torii sont pour la plupart des dons faits par des particuliers, des familles ou des entreprises à Inari. Le nom des donateurs figure souvent sur les montants du torii.




  Le lieu est plutôt spectaculaire et amusant. Nous y passeront un bon moment à nous balader dans ces tunnels de portes rouges.

  Après cette visite nous marcherons un long moment en direction de notre hôtel. Sur le chemin nous passons devant la pagode Yasaka, l’une des bâtisses les plus anciennes de Kyoto. Elle mesure 46 mètres de haut et est "plantée" dans les habitations.




  De nombreuses échoppes japonaises sont situées aux alentours. Le quartier est très agréable, il a gardé le style traditionnel japonais. Nous nous baladerons tranquillement au travers des petites ruelles pour nous imprégner des lieux.




  Un peu plus loin sur notre route, nous nous arrêtons devant le temple Ryozen, connu pour son immense Buddha en ciment, situé au pied d’une colline. Ce temple a été construit en 1955 en hommage aux victimes de la Deuxième Guerre Mondiale (Quel que soit leur camp, qu’ils soient alliés ou japonais). Malheureusement ce temple est fermé à l’heure où nous y passons, mais son immense Buddha dépasse amplement les portes d’accès ce qui nous laisse l’occasion d’apprécier le spectacle.




  Nous passons également dans le quartier de Gion, célèbre quartier traditionnel, où l’on peut espérer croiser des Geishas. Nous tombons sur un magasin « Hello Kitty », Karen est aux anges puisque les articles sont en série limitée spéciale Kyoto.

  La période où nous sommes ici n’est pas la meilleure période pour voir des Geishas mais la chance nous sourit !! Juste devant nous, 3 Geishas sortent d’un bâtiment et rejoignent immédiatement un taxi. Nous aurons tout juste le temps de sortir l’appareil photo pour obtenir quelques clichés. Nous sommes ravis d’avoir pu en croiser !!




  Le temps se gâte, il commence à pleuvoir. Nous rentrons à l’hôtel. Le lendemain, la pluie continue. Le matin, direction la poste pour envoyer un colis, puis l’après-midi, nous irons simplement faire un petit tour au temple Heian Jingu, juste à côté de notre hôtel.




  Le soir, pour notre dernière journée à Kyoto, nous décidons d’aller manger dans un restaurant de sashimis. Petit restaurant traditionnel avec seulement 3 à 4 tables, nous nous installons en tailleur à l’une d’elle, sur des tatamis. Nous commandons chacun un plateau de sashimis, accompagné d’une soupe miso, de quelques légumes et du riz. Le repas est excellent, nous commençons même à apprécier le wasabi.
 



  Retour à l’hôtel, demain matin nous partons pour Osaka. Le trajet ne sera pas trop long (1h en métro).

23 décembre 2012

Kyoto : Ambiance zen !!

  Nous arrivons à Kyoto après une nuit de transport en bus. Difficile de dormir pendant le trajet !! On arrive à notre hôtel assez tôt (Aux alentours de 8h). Le Check-in se fait vers 15h !! Ça nous laisse pas mal de temps avant d’avoir notre chambre… Ayant un peu faim, nous décidons de prendre le petit déjeuner sur place. Après ça, la fatigue due à la nuit de transport commence à se faire sentir. On s’installe sur des canapés près de la réception, et là Karen fini par s’endormir…

  Le réceptionniste, voyant notre fatigue viendra peu de temps après nous signaler que notre chambre est disponible (Vers 10h, au lieu de 15h). Nous le remercions pour le geste et rejoignons de suite notre chambre où nous resterons la journée afin de récupérer le manque de sommeil accumulé.

  Le soir, nous irons manger non loin de l’hôtel, dans un restaurant plutôt réputé dans le quartier. Tellement réputé, que ce soir-là, même sous la pluie, une file d’attente s’était formée dans la rue. Nous attendrons un peu plus d’une heure sous la pluie avant d’avoir une place. Heureusement le personnel du restaurant nous a apporté des parapluies. Leurs spécialités sont les Udon, sorte de grosses nouilles dans un bouillon avec des légumes et de la viande. C’était bon, mais de là à faire 1h de queue sous la pluie… Nous n’avons pas compris pourquoi autant d’engouement.




  Le lendemain nous partons à la découverte de Kyoto, et plus précisément du Golden Temple (Kinkaku-Ji), le plus réputé. Pour s’y rendre, nous prenons le bus (Merci encore une fois à l’application metrO, indispensable pour tous les déplacements en transport en commun). Le temple étant situé à l’extrémité nord de la ville, nous mettrons 45 minutes pour y parvenir. Arrivés sur place, le spectacle est grandiose !! Avant même d’apercevoir le monument, l’endroit nous emballe. Une nature très colorée, les feuilles des arbres sont rouge, orange, jaune et verte. Tout ce mélange, accompagné d’un soleil éclatant rend ce lieu exceptionnel.




  Le temple, comme son nom l’indique, est recouvert de feuilles d’or pur (A l’exception du rez-de-chaussée). Placé juste devant un étang, en pleine nature, cela rend l’endroit très calme et zen. Magnifique, certainement l’un des plus beau sites que l’on a vu au Japon.




  Nous ferons tout un tour dans les lieux (Il est malheureusement interdit d’accéder à l’intérieur de ce temple), puis nous partons rejoindre notre prochaine étape : Ryoan-Ji. Ce petit monastère zen, situé à 2 arrêts de bus du Golden Temple est l'un des monuments historiques de l'ancienne Kyoto. Ce temple, dont le nom signifie « Temple du repos du dragon » est célèbre pour son jardin, principalement composé d’un lit de graviers fins harmonieusement ratissés. Il est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la culture zen japonaise.




  Après ces visites, nous retournons au centre-ville, faire quelques achats et manger un bon repas dans un restaurant de sushis (Oui encore, mais on adore ça…)

  Retour à l’hôtel, afin de choisir notre programme pour le lendemain et passer une bonne nuit.

21 décembre 2012

Tokyo : Derniers jours :-(


  Nos dernières journées seront également bien remplies. Depuis 1 semaine, nous commençons tous les matins par notre traditionnel petit déjeuner dans une chaîne qui nous a séduit : « Choco Cro ». Elle se dit française même si nous ne la connaissons à priori pas dans l’hexagone et sert des croissants au chocolat à tomber par terre ! Si vous passez au Japon, nous vous la conseillons vivement.




  Nous irons ensuite au « Vénus Fort », un centre commercial à l’architecture romaine reconstituée pour visiter le « musée d’Hello Kitty » qui se trouve à l'intérieur.




  Il n'était pas question de louper ce musée, ça aurait été un peu comme si une visite à Reims se faisait sans goûter aux Champagnes ! C'est quand même très (trop) rose bonbon mais amusant à faire!




  Quelques achats dans la boutique et nous repartirons pour visiter la « Tokyo Tower », une copie de notre chère Tour Eiffel. La vue d'en haut sur cette mégapole est splendide mais nous regrettons néanmoins que notre emblème national ne soit jamais mentionné dans leurs prospectus.




  Le soir venu c’est dans le quartier du « Golden Gai » à Shinjuku, que nous finirons par trouver le meilleur restaurant de « Ramen » de la ville (Nouilles dans un bol de bouillon agrémentées de viandes et légumes). C’est pourtant un restaurant qui ne paye pas une mine mais ses « Ramen » sont effectivement très bons. 

  Le ventre bien rempli nous décidons de nous enfoncer un peu plus dans ce quartier ancien où nous a-t-on indiqué, il y a de minuscules bars où généralement, seuls les habitués y sont acceptés.




  Ces bars sont difficiles à trouver car concentrés sur une infime partie du quartier (6 ruelles seulement) mais nous finirons par tomber dessus, on doit l’avouer, un peu par hasard ! Ils ne font pas plus de 10 M2 et accueillent entre 5 et 6 clients à la fois, ce qui nous donne l’impression d’une cave aménagée. Malheureusement nous ne pourrons y entrer et faire des photos de l’intérieur. Par ailleurs le quartier est aussi investi par la communauté gay, beaucoup de bars leurs sont consacrés. 

  Le lendemain nous visiterons  le quartier « d’Ikebukuro » qui à nos yeux n’avait pas trop d’intérêt mise à part son magasin d’Hello Kitty où cette fois ci, les produits visaient une clientèle adulte en grande partie. On pourrait croire qu’acheter du « HK » dans son pays d’origine revient moins cher mais au contraire, les prix flambent et rien n’est épargné aux fans ! Par contre les séries sont souvent limitées au Japon, de quoi vous convaincre de faire quelques achats.




  Nous nous dirigerons ensuite vers « Ginza », un quartier connu pour ses nombreux magasins de luxe. De grandes avenues se croisent, toutes les grandes marques y sont présentes et rivalisent d’idées pour leurs vitrines. Après en avoir pris plein la vue nous iront dans un restaurant spécialisé dans les « Yakitori » (Brochettes japonaises). 




  Nous sommes surpris de la taille de celles-ci comparé à la France, elles sont minuscules et plus chères ! Par contre c’est un régal pour les papilles. Comme d’habitude à chaque entrée et sortie de clients tout le personnel crie en cœur ! Une fois payé à la caisse, c’est la serveuse qui ne manquera pas de nous amuser : nous avons tenu à lui dire que notre repas était parfait tout en se penchant pour la saluer, ce qui  a déclenché bien malgré nous un déferlement d’«Arigatô Gozaimasu » de plus en plus fort suivi d’un mouvement du corps en avant de plus en plus bas. Nous en rigolions encore 1h après. 

  Depuis notre arrivée nous n’avions pas vu de jardins japonais mais c’est à « Ueno » que nous tomberons sur l’un d’eux tout à fait par hasard. Néanmoins celui-là n’était pas très grand et même si il était reposant nous pensons que d’autres jardins au Japon sont plus jolis encore. 


 

  A force de marcher au gré du vent nous arrivons à « Asakusa » où se situe le « Superdry » un immeuble au bord de l’eau où nous irons boire un cocktail bien mérité, perchés au 22ème étage. Vous l’aurez remarqué, nous adorons prendre de l’altitude afin d’avoir un panorama des villes que nous visitons ! Bien que fatigués, nous ne résisterons pas et reviendrons à Akihabara (le quartier électronique/mangas) pour faire quelques achats.

  Le lendemain, puisque notre guide nous le recommandait, nous sommes allés au « musée Edo » à « Ryogoku », qui retrace l’histoire ainsi que la culture de Tokyo et met en avant l’époque Edo. De belles choses comme de grandes maquettes par exemples mais malheureusement les légendes ne sont pas toujours écrites en anglais ce qui complique la visite. 




  Le musée étant juste à côté du « Dojo de sumo », nous tenterons vainement d’assister à un tournoi ou à un entrainement de ces impressionnants athlètes. A la place nous aurons le droit de visiter le tout petit musée des Sumos qui lui, retrace tous les grands champions depuis le début de la discipline jusqu’à maintenant. La période des tournois ne dure que peu de temps et pas de chance, notre séjour n’a pas coïncidé avec celle-ci ! Ce sera pour une prochaine fois… 

  En attendant nous repartons pour « Asakusa » afin de visiter le temple Senso-Ji et son quartier pittoresque. Des touristes à la pelle mais aussi des japonais qui font la queue pour effectuer toujours le même rituel : ils sonnent le gong, jettent une pièce par-dessus la barrière puis font un pas en arrière et applaudissent énergiquement une ou deux fois avant de demander grâces.




 Ce temple a été construit en 645, pratiquement détruit par les bombardements de 1945 et remit d’aplomb vers 1960 ; il est considéré comme le plus ancien temple de Tokyo. On peut trouver devant celui-ci, les  « Omikuji », ces bouts de papiers accrochés aux fils et qui disent la bonne aventure. Il suffit de secouer l’une des boites qui renferment des baguettes numérotées, en tirer une puis se reporter au bon casier… et le tour est joué ! 

  L’allée « Nakamise » qui part du temple est dédiée aux magasins de souvenirs (Aux attrapes-touristes en quelque sorte). Nous continuerons un peu plus loin et découvrirons que ce quartier est un bon endroit pour manger puisque d’innombrables petits restaurants se font concurrence dans un cadre très appréciable. Nous sommes loin de l’architecture que nous avions connue dans les autres quartiers ; celui-ci fait figure d’exception. Les petites ruelles, les maisons basses lui donnent un charme que nous n’arrivions pas à trouver à Tokyo et pour cause cette capitale a été reconstruite par deux fois (Après le gros tremblement de terre en 1923 et après les bombardements de la seconde guerre mondiale). On ne peut pas dire que Tokyo se place dans les plus belles villes du monde!




  Nous trouverons néanmoins un autre quartier qui nous a étonné : « Kichijôji » à 10 minutes en métro de Shinjuku. Celui-ci se trouve niché entre de hauts immeubles et ressemble fortement à nos banlieues pavillonnaires. Peu de voitures, de belles et grandes villas et des japonais qui circulent pour la plupart en vélo. Ces habitants se battent pour que leur quartier ne disparaisse pas en étant remplacé par des buildings flambants neufs. Trouver un pareil quartier dans une ville qui vit à 100 à l’heure n’a pas de prix, nous prendrons donc le temps pour le découvrir. 

  Un restaurant interactif de sushis à 1 euro et il est malheureusement le temps de prendre notre bus de nuit pour Kyoto, l’ancienne capitale impériale et centre culturel du Japon.




  Tokyo nous a fortement impressionné puisqu’elle a dépassé nos espérances ! Nous ne pensions pas y trouver autant d’ambiances qu’il y a de quartiers ni même être aussi bien reçus. Ce séjour de 12 jours n’était pas suffisant pour tout visiter mais ce fût malgré tout une très belle expérience.  La ville la plus peuplée au monde (Et l’une des plus sûre) est électrique, totalement démente mais réussi néanmoins le pari d’allier avec brio modernité et traditions. Nous avons été sidérés par ces gens si délicats, par leur serviabilité et leur honnêteté. Nous avons pu l’apprécier à sa juste valeur tant elle est unique en son genre et savons d’ors et déjà que nous ne retrouverons nulle part ailleurs cette attirante folie qui nous a donné l’impression d’un voyage interplanétaire. 



16 décembre 2012

Tokyo : Harajuku, Sinjuku !!!

  Nous sommes à présent en milieu de séjour et avons encore tant à découvrir ! Direction le quartier d’Harajuku avec sa rue piétonne prisée par les jeunes, ses grandes avenues de magasins et le parc Yoyogi. Après un tour rapide sur les avenues nous allons visiter le temple Shintoïste « Meiji-Jinku » situé à l’intérieur du parc.

  La chance est avec nous puisque notre séjour au Japon tombe au moment de la cérémonie « ShichiGoSan » ; une cérémonie consacrée aux enfants afin de les protéger. Toute la famille revête ses plus beaux habits (costumes et habits traditionnels), l’enfant, lui, porte un kimono de « ShichiGoSan ». Les familles attendent leur tour, amènent fièrement leur enfant, les Dieux de la nature et de la région sont invoqués pour sa protection puis l’enfant repart avec un sac de cadeaux et des bonbons. 




  Nous aurons aussi l’occasion de voir des mariés en habits traditionnels. Il faut savoir qu’au Japon il est courant de voir des femmes habillées en kimono se balader dans les rues. Loin d’être démodé, le kimono plait encore aux jeunes mais n’est porté que pour les grandes occasions. Là encore il y a des règles à respectées dans le choix de celui-ci, il est pour ainsi dire une sorte de carte d’identité. C’est assez surréaliste d’en croiser régulièrement mais nous avons trouvé cela très raffiné.




  Nous repartons pour une longue marche jusqu’au quartier de « Shinjuku » où nous nous arrêtons dans un « bar à chats ». Ma gagattitude pour ces petits félins nous a suivi jusqu’au Japon, il était donc impensable de ne pas faire l’expérience de ces bars originaux.

  Nous montons au 3ème étage d’un immeuble, une femme nous accueille et nous explique les règles à respecter. Nous payons pour 1h en compagnie de félins aux pédigrées bien différents. Un lavage de mains, un "chaussage" de chaussons et c’est parti pour l’aventure !




  Une trentaine de chats déambulent sur 2 étages et presque autant de clients tentent d’avoir un contact avec. Il est interdit de les soulever (donc interdit de les kidnapper dans un coin pour leur infliger une razzia de bisous…). Des plumeaux pour les exciter sont en libre-service, malheureusement à force d’être constamment sollicités les pauvres choux ne réagissent que très rarement. La nourriture fonctionne mieux néanmoins !

  Ces bars ont été créés pour permettre aux japonais qui manquent de place chez eux, d’approcher des chats malgré tout.




  Sur le chemin du retour nous assisterons à un concert dans un des nombreux « Pachinko », où un groupe de filles habillées en écolières avaient visiblement un bon nombre de fans.
  
  Nous sommes à présent dimanche et ce jour de la semaine sonne comme une alerte dans nos têtes. C’est le jour où il est possible de rencontrer des « Cosplay », (Jeunes costumés du personnage qu’il préfère : manga, jeux vidéo, films, comics…). Nous aurons l’occasion de ne voir qu’un groupe de rockeurs se déhanchant sur du Elvis Presley mais ne serons pas déçus tant leur mode de vie nous amuse ! 




  Non loin c’est un boys band qui tente de se faire connaître par un concert improvisé. A l’évidence les "Cosplay" qui avaient fait la réputation du parc "Yoyogi" ont choisi de s’installer ailleurs. Il est possible qu’ils aient été trop sollicités auparavant. 

  Un déjeuner délicieux dans un bar à sushis et nous décidons de continuer notre visite en empruntant des petites ruelles aux maisons basses et aux magasins de jeunes stylistes. 

  Nous prendrons ensuite la longue rue piétonne « Takeshita » où nos espoirs de la matinée ont été comblés puisque de nombreux « Cosplay » y viennent faire leurs achats.




  Après s’être remis de nos émotions nous irons faire un tour du côté des magasins de luxes et de leurs bâtiments (et créations…) parfois extravagants. 

  C’est au building Spiral que nous déciderons de jeter un coup d'œil sur l’exposition en cours d’artistes qui tentent de percer dans le milieu. Certaines œuvres nous ont fait rêver alors que d’autres nous ont plongé dans des crises de rires difficiles à contenir. Nous aurons l’occasion de pouvoir voter pour l’artiste qui à nos yeux, méritait le plus de gagner le concours :




   Les journées sont trop courtes à Tokyo mais fort heureusement il nous reste encore quelques jours pour la visiter !

14 décembre 2012

Tokyo : Les autres quartiers !!

  Pour cette journée supplémentaire nous allons à « Akihabara » le quartier électronique. On peut évidemment y trouver tout ce qui s’y rapporte mais c’est aussi le lieu où les fans de mangas et de leurs produits dérivés trouvent leur bonheur puisque des buildings entiers leurs sont consacrés.




  De hauts immeubles colorés, souvent avec des écrans ou de grandes affiches de figurines sont concentrés sur une longue avenue. Nous voyons également beaucoup de « Patchinkos », ces salles de jeux où les japonais aiment se défouler à toute heure de la journée. Elles ouvrent parfois très tôt et ferment en milieu de nuit. Nous rentrons dans l’une d’elles. Le bruit des machines à billes est assourdissant et les règles du jeu nous échappent. Plusieurs niveaux et sur chacun d’eux une salle consacrée à un genre de jeux différents.




  Nous ferons tous les niveaux et c’est ainsi que nous tomberons sur des passionnés reproduisant assidûment les chorégraphies ou partitions endiablées que la machine leur demande d’effectuer. Parfois des groupes de chanteurs habillés du costumes de de leur idoles mangas font un concert dans le lieu.




  Nous constaterons également que les figurines miniatures sont très appréciées des fans de mangas. Ce qui nous étonne et nous amuse le plus c’est bien de voir qu’il n’y a pas d’âge limite pour collectionner ces figurines, danser frénétiquement sur les machines et lire des mangas. Il est courant d’apercevoir des hommes en costard cravate d’une cinquantaine d’années ou plus, parcourant les rayons à la recherche de tout ce qui pourrait se rapporter à leur héros préféré.

  On nous a expliqué qu’il y a un temps pour tout au japon. Un temps pour s’amuser, un autre pour travailler mais aussi un temps pour se poser et manger. Il est très mal vu d’engloutir son repas ou même de boire tout en marchant. Vous ne verrez personne prendre son déjeuner dans le métro par exemple. 
D’autres règles, telles que fumer dans les lieux prévus à cet effet ou faire la queue pour traverser une rue sont tellement respectées que les enfreindre vous donneront l’impression d’être un délinquant ! S’il n’est pas toujours évident d’attendre de trouver un fumoir avant d’allumer sa cigarette le fait d’avoir des trottoirs parfaitement propres vous aide à patienter. En effet, il n’y a pas 1 SEUL détritus par terre, c’est très agréable. Le tri sélectif est partout, même au Mac Do !


  Parlons toilettes…. La hantise de devoir utiliser les fameux WC japonais ne nous a quitté que seulement après les avoir utilisé. Heureusement on vous donne le choix, vous n’êtes donc pas obligés d’actionner les boutons. La curiosité a quand même fini par l’emporter et nous avons donc tenté l’expérience. C’est spécial, pas désagréable pour autant mais l’expérience s‘arrêtera là et nous continuerons de les utiliser à notre façon.

  Le quartier d’ « Akihabara » nous a plu et nous y reviendrons en fin de séjour pour faire quelques achats qui nous seraient impossible de trouver en France.