Aujourd'hui, nous
commencerons la visite de cette immense ville. Il n’y a pas de centre-ville à
proprement parlé à Tokyo, chaque quartier à sa particularité et ils sont
nombreux (23 à priori). Nous portons notre choix sur « Shibuya », un
quartier investi par les jeunes car il offre, entre autre, une panoplie de
magasins pour les fashion victimes.
C’est également le quartier où, à
une des nombreuses sorties de métro nous finissons par trouver notre première
étape : la statue de « Hachiko » ; LE chien le plus
célèbre du Japon ! C’est en visionnant le film « Hatchi » qui
retrace son histoire, que nous avions été séduits (et émue pour ma part
puisqu’un quart d’heure après, je l’avoue, j’en pleurais encore…).
Parlons mode : Il ne faut
pas moins de quelques minutes de marche pour nous apercevoir que les styles
vestimentaires sont très variés ici ! La jeunesse est inventive ce qui
donne une palette de looks parfois improbables mais souvent très intéressants.
Ils osent TOUT voici pourquoi la mode japonaise est unique ! Les adultes ne
sont pas en reste, comme nous vous le marquions plus haut les hommes sont le
plus souvent en costard sombre ce qui les met particulièrement bien en valeur. Leurs
cheveux noirs et leurs silhouettes élancées se prêtent volontiers à ce style vestimentaire.
Les femmes misent sur des matières raffinées et nous avons beau chercher, il
est rare de trouver une faute de goût, de quoi détrôner notre capitale de la
mode !
Shibuya a également une partie
réservée aux « Love-hôtels ». C’est sur une petite colline qu’ils
sont tous regroupés. Leurs façades sont soignées, les couleurs sont souvent
vives pour attirer les clients (principalement des couples de jeunes, des non-légitimes
ou des touristes curieux d’en faire l’expérience). Si certains affichent quelques
photos des chambres à l’extérieur, il faut généralement rentrer à l’intérieur
pour en savoir plus. Pas de personnel visible pour plus de discrétion, un
panneau d’écrans où seules les chambres libres sont éclairées. Vous choisissez
et payer à l’entrée de la chambre pour une demie heure, plusieurs heures ou la
nuit. Nous sommes un peu déçus de constater que la plupart de ces « love-hôtels »
n’offrent pas de chambres extravagantes comme les médias nous les présentent en
France. En réalité ces types de love-hôtels sont assez rares mais nous aurons
l’occasion de vous en parler plus tard.
Nous mangerons dans un petit
restaurant où de hauts tabourets disposés autour de la cuisine ouverte nous
permettent de déguster nos « Ramen » (Nouilles accompagnées de légumes
et/ou de viandes dans un bouillon chaud) : un régal.
Notre arrivée dans le lieu est remarquée mais
il va falloir nous y faire : tout le personnel s’écrie en cœur « Bienvenu,
merci beaucoup d’avoir choisi notre restaurant… installez-vous ! »
Sachez qu’à la sortie vous aurez aussi droit à des adieux remarqués. Nous
sommes encore une fois émerveillés et amusés, ces japonais ont l’art de
recevoir et avec le sourire en prime !
Cela ne fait que 2 jours que nous sommes ici et déjà nous remarquons qu’il nous suffit d’être en contact de bon matin avec un japonais pour avoir le sourire et la bonne humeur le reste de la journée ! Leur comportement nous sidère, ils ne semblent jamais lassés d’avoir affaire à des clients ou à des touristes. Visiblement ils savent prendre sur eux puisque durant tout notre séjour à Tokyo, jamais nous n’avons été en contact avec un japonais désagréable, bien au contraire !
Cette journée nous a permis
d’appréhender un peu cette capitale et étonnamment nous n’avons pas ressenti
ses 35 millions d’habitants. Nous
attendions beaucoup des japonais et aurions pu être déçus mais ces premiers
contacts nous ont tellement surpris que la magie a opéré. Ils sont organisés et
peu s’aventurent à transgresser les règles. Pour autant cela n’en fait pas des
moutons dépourvus de personnalité. Nous pensions que les habitants des grandes
villes n’avaient jamais le temps, que l’atmosphère était moins respirable que
dans les provinces mais les Tokyoïtes nous prouvent qu’il est possible de vivre
dans une capitale sans devenir désagréable et rongé par le stress.
Nous avons remarqué que les
Français étaient à l’honneur là-bas. Les enseignes en français sont nombreuses
(Elles ne veulent souvent rien dire d’ailleurs…).
Mode, boulangeries et brasseries, signe que les japonais ont une image de nous valorisante : la France fait vendre ! Les prix dans ces magasins y sont exorbitants mais les japonais jouent le jeu.
Mode, boulangeries et brasseries, signe que les japonais ont une image de nous valorisante : la France fait vendre ! Les prix dans ces magasins y sont exorbitants mais les japonais jouent le jeu.
Au détour d’une rue nous sommes
tombés sur une grande brasserie au nom et à la décoration bien française où des
japonais se tenaient bien droits, fourchettes et couteaux à la main en train de
déguster des plats français, un verre de vin et une tranche de pain sur la
table. Un coup d’œil à la carte : 6 euros l’expresso… Cela suffit à passer
notre chemin.
Nous aurions pu être fiers d’être
français en constatant tout ceci. Même si nous sommes ravis de savoir qu’ils
nous apprécient nous sommes néanmoins assez honteux. Ces personnes tentent d’imiter
l’image qu’ils ont de nous : des gens raffinés et courtois. Nous nous
demandons s’ils sont déjà venus en France… Pour ne pas casser la légende nous
nous efforcerons de coller à cette image en nous comportant du mieux possible
lors de notre séjour.
Leur grande délicatesse à notre égard présage un
merveilleux séjour. Nous regrettons néanmoins de ne pas avoir de correspondant
japonais afin de mieux comprendre leur culture. L’anglais n’est pas encore
couramment pratiqué et cela limite parfois les échanges mais nous comptons en profiter
malgré tout !
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