14 décembre 2012

Tokyo : Premiers jours, premières découvertes !!

  Aujourd'hui, nous commencerons la visite de cette immense ville. Il n’y a pas de centre-ville à proprement parlé à Tokyo, chaque quartier à sa particularité et ils sont nombreux (23 à priori). Nous portons notre choix sur « Shibuya », un quartier investi par les jeunes car il offre, entre autre, une panoplie de magasins pour les fashion victimes.

  C’est également le quartier où, à une des nombreuses sorties de métro nous finissons par trouver notre première étape : la statue de « Hachiko » ; LE chien le plus célèbre du Japon ! C’est en visionnant le film « Hatchi » qui retrace son histoire, que nous avions été séduits (et émue pour ma part puisqu’un quart d’heure après, je l’avoue, j’en pleurais encore…).




  Parlons mode : Il ne faut pas moins de quelques minutes de marche pour nous apercevoir que les styles vestimentaires sont très variés ici ! La jeunesse est inventive ce qui donne une palette de looks parfois improbables mais souvent très intéressants. Ils osent TOUT voici pourquoi la mode japonaise est unique ! Les adultes ne sont pas en reste, comme nous vous le marquions plus haut les hommes sont le plus souvent en costard sombre ce qui les met particulièrement bien en valeur. Leurs cheveux noirs et leurs silhouettes élancées se prêtent volontiers à ce style vestimentaire. Les femmes misent sur des matières raffinées et nous avons beau chercher, il est rare de trouver une faute de goût, de quoi détrôner notre capitale de la mode !




  Shibuya a également une partie réservée aux « Love-hôtels ». C’est sur une petite colline qu’ils sont tous regroupés. Leurs façades sont soignées, les couleurs sont souvent vives pour attirer les clients (principalement des couples de jeunes, des non-légitimes ou des touristes curieux d’en faire l’expérience). Si certains affichent quelques photos des chambres à l’extérieur, il faut généralement rentrer à l’intérieur pour en savoir plus. Pas de personnel visible pour plus de discrétion, un panneau d’écrans où seules les chambres libres sont éclairées. Vous choisissez et payer à l’entrée de la chambre pour une demie heure, plusieurs heures ou la nuit. Nous sommes un peu déçus de constater que la plupart de ces « love-hôtels » n’offrent pas de chambres extravagantes comme les médias nous les présentent en France. En réalité ces types de love-hôtels sont assez rares mais nous aurons l’occasion de vous en parler plus tard.




  Nous mangerons dans un petit restaurant où de hauts tabourets disposés autour de la cuisine ouverte nous permettent de déguster nos « Ramen » (Nouilles accompagnées de légumes et/ou de viandes dans un bouillon chaud) : un régal.

  Notre arrivée dans le lieu est remarquée mais il va falloir nous y faire : tout le personnel s’écrie en cœur « Bienvenu, merci beaucoup d’avoir choisi notre restaurant… installez-vous ! » Sachez qu’à la sortie vous aurez aussi droit à des adieux remarqués. Nous sommes encore une fois émerveillés et amusés, ces japonais ont l’art de recevoir et avec le sourire en prime !

  
  Cela ne fait que 2 jours que nous sommes ici et déjà nous remarquons qu’il nous suffit d’être en contact de bon matin avec un japonais pour avoir le sourire et la bonne humeur le reste de la journée ! Leur comportement nous sidère, ils ne semblent jamais lassés d’avoir affaire à des clients ou à des touristes. Visiblement ils savent prendre sur eux puisque durant tout notre séjour à Tokyo, jamais nous n’avons été en contact avec un japonais désagréable, bien au contraire !

  Cette journée nous a permis d’appréhender un peu cette capitale et étonnamment nous n’avons pas ressenti ses 35 millions d’habitants.  Nous attendions beaucoup des japonais et aurions pu être déçus mais ces premiers contacts nous ont tellement surpris que la magie a opéré. Ils sont organisés et peu s’aventurent à transgresser les règles. Pour autant cela n’en fait pas des moutons dépourvus de personnalité. Nous pensions que les habitants des grandes villes n’avaient jamais le temps, que l’atmosphère était moins respirable que dans les provinces mais les Tokyoïtes nous prouvent qu’il est possible de vivre dans une capitale sans devenir désagréable et rongé par le stress.

  Nous avons remarqué que les Français étaient à l’honneur là-bas. Les enseignes en français sont nombreuses (Elles ne veulent souvent rien dire d’ailleurs…). 



Mode, boulangeries et brasseries, signe que les japonais ont une image de nous valorisante : la France fait vendre ! Les prix dans ces magasins y sont exorbitants mais les japonais jouent le jeu.

  Au détour d’une rue nous sommes tombés sur une grande brasserie au nom et à la décoration bien française où des japonais se tenaient bien droits, fourchettes et couteaux à la main en train de déguster des plats français, un verre de vin et une tranche de pain sur la table. Un coup d’œil à la carte : 6 euros l’expresso… Cela suffit à passer notre chemin.

 Nous aurions pu être fiers d’être français en constatant tout ceci. Même si nous sommes ravis de savoir qu’ils nous apprécient nous sommes néanmoins assez honteux. Ces personnes tentent d’imiter l’image qu’ils ont de nous : des gens raffinés et courtois. Nous nous demandons s’ils sont déjà venus en France… Pour ne pas casser la légende nous nous efforcerons de coller à cette image en nous comportant du mieux possible lors de notre séjour.

  Leur grande délicatesse à notre égard présage un merveilleux séjour. Nous regrettons néanmoins de ne pas avoir de correspondant japonais afin de mieux comprendre leur culture. L’anglais n’est pas encore couramment pratiqué et cela limite parfois les échanges mais nous comptons en profiter malgré tout !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire