25 décembre 2012

Osaka : fin de séjour !

  Nous prenons un métro de Kyoto qui rejoint directement la ville d’Osaka en à peu près 1h de temps.
Les températures à Osaka sont encore plus fraîches qu’a Kyoto et n’étant pas suffisant équipés pour le froid nous décidons d’aller au centre-ville dans la chaîne de magasins qu’on ne cesse de retrouver depuis la Chine : Uniqlo. Une veste et un pull plus tard nous pouvons continuer notre visite plus sereinement.

  A vrai dire Osaka ne nous a pas réellement séduit. Après la folie de Tokyo et le charme de Kyoto cette ville fait pâle figure parmi les grandes villes du Japon. 

  Son architecture est banale et ressemble à nos quartiers d’affaires avec ses hauts buildings mise à part son centre-ville où une longue rue piétonne d’où part d’autres rues commerçantes, propose tous les magasins qu’il faut pour faire des achats. 




  Nous avons cependant visité le « château d’Osaka », très joli à l’extérieur et aménagé en musée sans trop d’intérêt à l’intérieur. A son sommet, nous apprécierons toutefois la vue qui s’étend sur la ville.




  Le lendemain nous irons faire un tour au « Namba Park » un centre commercial à l’architecture innovante et situé sur l’île de Honshu. Cette structure dispose de nombreux espaces verts en toit-terrasse, empilés sur huit niveaux. Ce petit oasis vert a vu le jour en 2003 afin de recréer des conditions de vie "plus agréables" dans une ville où la nature se fait rare.




  Les jours suivant, après avoir fait le cœur de la ville plusieurs fois et les quartiers aux alentours, nous finissions déjà par tourner en rond. 

  Osaka ne dérogeant pas à la règle, le week-end tous les hôtels sont complets au Japon. C’est ainsi que nous aurons l’occasion d’essayer un « love hôtel », les seuls ayant encore de la place pour la nuit. Après un après-midi à chercher nous tomberons sur le « Water-hôtel », à plus de 100 euros la nuit nous avons eu le droit à la totale : jacuzzi à néons fluo, karaoké privé (Avec micro bien sûr), console de jeux vidéo, une ribambelle de produits cosmétiques, de produits alimentaires, d’autres articles en tout genre etc… Bref, les japonais ne font rien à moitié et l’argent dépensé le vaut bien. 


 

  Quelques verres de saké japonais après, nous sommes prêts pour une représentation de la France au concours des chanteurs étrangers les plus nuls du Japon. Après une demi-heure à essayer de comprendre le fonctionnement du karaoké (Manuel en japonais - Plus de 2000 chansons dont quelques une en français) nous nous lançons sur un titre ancien « T’en va pas » d’Elisa (Oui bon hein, nous n’avons pas dit que les chansons étaient toutes sympas !).

  Julien qui refusait de mettre les pieds dans un karaoké auparavant est à présent accroché à son micro et tente de chanter en rythme (vous n’aurez malheureusement pas la preuve de sa reconversion puisque j’ai malencontreusement effacé la vidéo par la suite...). De mon côté je suis obligée de crier dans le micro pour entendre le son de ma voix ressortir des enceintes. Nous chantons faux,  c’est un massacre mais sommes chauffés à bloc par ce début prometteur et tentons d’enchainer sur un  nouveau titre mais là… c’est le drame !! Le karaoké refuse de continuer bien que nous le supplions de le faire. Seule explication : le personnel nous a coupé l’accès ! Nous avons donc été disqualifiés dès la première chanson. Adieu carrière internationale…

  Dernière journée à Osaka, nous ferons un tour près d’ « Umeda », quartier administratif et commercial. C’est ici que nous verrons le « Gate Tower Building ». Cet immeuble de bureaux de 16 étages construit dans une zone résidentielle a la particularité d’être traversé par une autoroute urbaine.




  Nous ferons ensuite un tour à l’ « Umeda Sky Building », constitué de 2 tours de 40 étages, connectées au centre par un pont atrium et accessible au public. A son pied, un mini marché de noël comme on les connait si bien, avec des produits typiquement alsaciens !! 




  Nous finirons par monter en haut de la tour afin, une fois de plus, d’admirer la vue sur la ville. Retour à l’hôtel, demain on change de pays !! Nous avons hâte de quitter cette ville pour Manille aux Philippines, notre prochaine étape. 

  A l'aéroport l’hôtesse refuse de nous imprimer nos billets et pour cause : nous avons omis d’acheter un billet au départ des Philippines faisant preuve de sortie du territoire sous 21 jours. C’est l’affolement général mais par chance une salle avec ordinateurs et surtout une connexion internet n’est pas loin de là. Nous prenons nos sacs et courons jusqu’à celle-ci, il nous reste moins d’une heure pour réserver nos billets de Manille au Vietnam et nous enregistrer. Nous choisissons Cebu Pacific (Les moins chers) et son merveilleux site internet qui ne fonctionne qu’une fois sur cinq. Entre les problèmes de connexion lente, le site qui débloque et le fait que l’écriture du clavier passe en japonais toute seule, nous aurons bien du mal à décrocher notre place pour les plages paradisiaques dans le temps imparti ! Billets imprimés de justesse, c’était moins une mais nous pourrons monter à bord de l’avion...

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