31 octobre 2012

Pékin : 23 millions de chinois... et nous... et nous... et nous !


  Nous laissons les indiens pour aller à la rencontre des chinois. Notre séjour de 3 semaines en Chine comprendra 3 étapes : Pékin, Xi’an et Shanghai.




  Ca y est nous arrivons à l’aéroport de Beijing (Pékin) où nous décidons de prendre un taxi avec l’espoir d’arriver à se faire comprendre du chauffeur (Ils sont très peu à parler anglais en Chine, nous a-t-on dit). Pour rajouter un peu de stress, dans la précipitation du départ en Inde, Julien a oublié de prendre l’adresse exacte de l’hôtel. Il se souvient néanmoins du quartier. Nous préférons demander de l’aide à un point d’accueil afin qu’on nous écrive en mandarin le nom de la station de métro du quartier. Une fois le papier en main direction l’extérieur où nous tombons sur un chauffeur qui nous accueille d’un « Hello ». Gros soulagement qui ne dure malheureusement pas puisque ce sera son seul et unique mot en anglais jusqu’à la fin du trajet. Par les gestes et les intonations de voix, nous finissons par lui faire comprendre que nous ne savons pas où se situe notre hôtel le fameux quartier.

  La première chose qui nous frappe durant le trajet c’est bien la modernité de Pékin. Nous pensions trouver des habitations modestes, ce sont de grandes tours par centaines, de grands panneaux illuminés, des gigantesques écrans TV mais également des boulevards à 6 voies qui donnent à cette capitale un caractère bien plus moderne que Paris. Pour ma part je m’étais refusée à regarder trop de documentaires avant le départ afin de garder une part de surprise… et bien pour le coup je l’ai eu ma surprise ! Grosse claque, les chinois ou du moins les Pékinois ne sont pas si pauvres qu’on le pensait ! Où sont passés leurs habits en cols Mao ? Pas de robes chinoises en vue mais bien des fashion's victims à chaque coin de rue. Où sont les « pouss-pouss » ? Pourquoi est-ce si propre et surtout plus moderne qu’en France ?! Il n’y a que des Berlines et des 4X4 aux vitres teintées, des centres commerciaux à n’en plus finir, des boutiques design etc… Les Pékinois semblent mieux vivre que nous, ce qui nous surprend. Nous en saurons plus par la suite mais en attendant notre préoccupation reste d’arriver à bon port.



 
  Voyant le temps passer sans résultat probant, nous arrêtons à présent les passants en espérant que certains parlerons anglais et seront nous aiguiller. C’est une jeune fille qui accepte de donner un peu de son temps et appelle une amie au téléphone qui elle, parlerait anglais afin qu’on lui explique notre problème. Ça ne donnera pas plus de résultat, son anglais étant incompréhensible. Notre hôtel est inconnu de tous. Au bout d’une heure et demi à chercher désespérément, le chauffeur (Référant en qui nous mettions tous nos espoirs) nous laissera à la bouche de métro. S’il avait su parler anglais, au vu de son regard compatissant et de sa petite tape sur l’épaule de Julien, c’est un « Good luck » qu’il nous aurait certainement dit. Nos regards de chiens abandonnés n’y feront rien, un dernier geste de la main et le voilà parti…
  Nous sommes totalement désœuvrés, sac sur le dos, et ne sachant pas quelle direction prendre. L’idée d’aller dans un cybercafé est rapidement écartée puisque tout est écrit en chinois et vous comprendrez que 2h passées en Chine ne nous ont pas encore permis d’apprendre à nous exprimer… Alors que la nuit est tombée et que nous marchons le long d’un boulevard, l’idée d’arrêter des étrangers semble la meilleure solution pour ne pas finir sur un banc public. Justement, un couple d’américains vient dans notre direction et par chance la femme se rappelle avoir vu le nom de notre hôtel quelques jours auparavant ! Demi-tour marche, l’espoir revient enfin quand nous finissons par apercevoir au loin une pancarte : Youuhouu nous sommes sauvés !!!




  L’hôtel est une auberge de jeunesse qui se situe dans un « vieux » quartier, plein de petites maisons bétonnées sans caractère particulier. L’auberge est propre, moderne, la chambre est jolie et le personnel parle anglais. Nous sommes ravis et surtout soulagés. La faim se fait sentir mais la fatigue aussi, nous avons remarqué des supérettes proche de l’hôtel, nous prendrons donc quelques bricoles à manger dans la chambre. Ce n’est que le lendemain que nous partirons à la découverte de cette grande capitale qui compterait près de 23 millions d’habitants.

4 commentaires:

  1. Votre arrivé à Pékin semblais rocambolesque...
    Déjà au pays du soleil levant, une destination pleine de promesse, mais ou sont donc les photos de Chine ? Wait & see !
    PS. Une grande carte postal du japon me ferais zizir ;) Bise

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  2. J'ai eu la même sensation de modernité ... un peu déçu les premiers jours...Joël

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  3. @Jules : Oui ça l'était rocambolesque, mais nous sommes arrivés à destination c'était le principal ;-) Les photos arrivent... donne nous ton adresse par mail ;-) Bizz

    @Joël : on ne s'y attendait pas, c'est vrai qu'on aurait apprécié voir plus de traditionnel mais on espère que tu as pu profiter, tout comme nous, de ton séjour là bas ! Biz

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  4. ouay quelle aventure ohlala
    heureusement vous etes bien arrivé
    zaimouu

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